mediating conflict ::::
Sylvie Lacerte What is the term “mediating conflict” if not redundant, since mediation itself implies the existence of conflict? And why would anyone create and organize an exhibition on the subject? This exhibition is intended as a reflection on the need for access to a middleman to resolve conflicts—latent or declared—in society in general, but also in the contemporary art world. With La mediation du conflit/Mediating Conflict, I hope to delve deeper, into the reasons why disagreements are rarely resolved, particularly in the sphere of art—a sphere where these quarrels often lead to frustration among “those who feel they are not being heard.” The exhibition aims to prompt questioning about the meaning of mediation and its intrinsic conflict, whose dark underside we seem so fearful to confront in the art world. If the exhibition title therefore seems redundant, given that mediation by definition incorporates the notion of conflict, it is so worded to ensure it is not simply implicit but is in fact emphasized. Its purpose is to stand in stark contrast to certain opaque discussions on art in which only the players intimately involved can fully grasp the issues. Those outside contemporary art circles frequently find themselves ill-equipped to understand the finer points of a work or exhibition. It is often out of this implicit doxa savante(1) that the conflicts emerge, and should they then become highly charged and unrestrained, efforts are made to silence them at all costs lest they tarnish art’s image. Why should conflict within the art milieu generate such alarm? After all, conflict already permeates our day-to-day existence. It is present in our personal and professional lives, and in foreign relations and the political arena, conflict is fast becoming the order of the day.
honor et médiation d’un conflit
[gallery=40] daniel garcía andújar projet d’archives post-capitalistes, honor et médiation d’un conflit La médiation du conflit/Mediating Conflict. Sylvie Lacerte, commissaire Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal, Montreal, Canada :::: Daniel G Andújar De nos jours, le champ visuel est étroitement associé au territoire contemporain de la culture numérique : divertissements numériques, publicité… Les artistes ne sont dorénavant plus les seuls capables d’influencer l’imaginaire visuel. Je pense d’ailleurs que nous avons perdu un peu de cette capacité et qu’il est peut-être temps d’arrêter de faire tant de bruit, de produire des images. Cela ne veut pas nécessairement dire cesser de travailler avec des images, ce que nous – artistes – savons bien faire, ou à tout le moins devrions-nous le savoir. Engageons-nous dans cette bataille, mais sachons également apprécier d’autres points de vue. Il importe de découvrir ce qui se cache derrière ces images; en fait, il importe d’enseigner aux gens comment les décoder, de les aider à déchiffrer le code des structures visuelles ; de montrer les antécédents ou l’étayage de toutes ces images; en bref, d’exposer leurs entrailles. Les images constituent un langage riche de potentiel, mais un potentiel engagé dans un combat : qui le contrôle ? Le langage transforme le monde. Voici l’un de nos principaux champs de bataille – posture intellectuelle ? Je ne sais pas. Mais on y travaille.
La médiation du conflit/Mediating Conflict
Les artistes Daniel G. Andujar (Barcelone), Caroline Seck Langill (Peterborough) et Marie-Christiane Mathieu (Montréal) exploreront les différentes facettes du conflit, tant dans la sphère privée que dans l'espace public, à travers leurs oeuvres, faisant toutes usage des technologies. Ce projet de la commissaire Sylvie Lacerte a bénéficié du soutien financier de l'Entente sur le développement culturel de Montréal intervenue entre la Ville de Montréal et le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec ainsi que du soutien du Conseil des Arts du Canada.